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Covid-19: de premiers vaccins disponibles "fin décembre début janvier" (Emmanuel Macron)

PARIS, 24 novembre 2020 (APMnews) - La vaccination contre le Sars-CoV-2 pourra débuter "vraisemblablement dès fin décembre début janvier, sous réserve des validations par les autorités sanitaires" et en commençant par "les personnes les plus fragiles et donc les plus âgées", a déclaré mardi le président de la République, Emmanuel Macron, lors d'une allocution télévisée.
Cette campagne de vaccination "rapide et massive au plus près des personnes" sera "progressivement" étendue "au plus grand nombre", a affirmé le chef de l'Etat.
"Les autorités sanitaires, avec l’Etat, les collectivités locales, définiront les modalités pratiques du déploiement des vaccins, avec les hôpitaux, les maisons de retraite et l’ensemble des médecins de ville", a-t-il poursuivi, rappelant que la Haute autorité de santé (HAS) doit présenter dans "les jours à venir" ses recommandations (cf dépêche du 20/11/2020 à 18:11).
"Je veux aussi être clair: je ne rendrai pas la vaccination obligatoire", a-t-il promis.
"Sous réserve des résultats des essais cliniques", les vaccins "pourront être administrés dès la validation des autorités sanitaires compétentes", a-t-il rappelé.
A ce jour, l'Agence européenne du médicament (EMA) a démarré l'évaluation progressive de trois candidats vaccins: celui de Pfizer/BioNTech (cf dépêche du 06/10/2020 à 15:24), celui de l'université d'Oxford et d'AstraZeneca (cf dépêche du 01/10/2020 à 16:20) et celui de Moderna (cf dépêche du 16/11/2020 à 14:39).
"Notre stratégie repose sur plusieurs vaccins", a déclaré le président de la République sans en citer nommément. "Certains seront disponibles dès fin décembre début janvier, une seconde génération arrivera au printemps", a-t-il expliqué.
Parmi ces derniers figure le candidat vaccin du groupe pharmaceutique français Sanofi, développé avec GlaxoSmithKline (GSK), pour lequel les laboratoires espèrent une homologation au premier semestre, rappelle-t-on.
La priorité est de "sécuriser le nombre de doses", ce qui a "été fait avec l'Union européenne et la Commission européenne en achetant auprès des producteurs et en nous mettant en capacité de produire au maximum en Europe", a poursuivi Emmanuel Macron.
Depuis cet été, l'Union européenne a passé des accords avec AstraZeneca, Sanofi et GlaxoSmithKline (GSK), Janssen (groupe J&J), Pfizer et BioNTech et CureVac, pour un volume total de plus d'1,2 milliard de doses, rappelle-t-on (cf dépêche du 27/08/2020 à 15:15, dépêche du 18/09/2020 à 13:44, dépêche du 08/10/2020 à 15:27, dépêche du 12/11/2020 à 10:12 et dépêche du 17/11/2020 à 17:20).
Une nouvelle commande allant jusqu'à 160 millions de doses du candidat vaccin de Moderna doit être approuvée mercredi.
Les doses seront réparties "en fonction de la population de chaque Etat membre", a rappelé le chef de l'Etat.
Alors que la France a atteint le cap des 50.000 décès dus à l'épidémie de Covid-19, Emmanuel Macron a dévoilé mardi soir un calendrier de déconfinement en trois étapes qui sera mis en oeuvre "à partir du samedi 28 novembre matin" (cf dépêche du 24/11/2020 à 22:23).
La stratégie "tester, alerter, protéger, soigner" de lutte contre le Covid-19 est "en train d'être réorganisée" pour "la rendre beaucoup plus efficace", a-t-il par ailleurs expliqué (cf dépêche du 24/11/2020 à 22:25).
lc/rm/APMnews polsan-une

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